Mon but, écrire des histoires sur les couches les plus qualitatives possibles.

Le principe du blog, la première partie de chaque histoire peut être lue gratuitement (voir dans les historiques), la seconde partie est payante (cliquer dans les liens histoires ci-contre).



Bonne lecture,



Etienne



jeudi 21 juillet 2011

Retraite particulière (suite)

Sa mission sans doute accomplie, la deuxième sœur sort de la pièce me laissant en tête à tête avec sœur Marie. Celle-ci m'observe en silence s'amusant manifestement de la mine dépitée que je dois lui renvoyer. Elle teste une dernière fois le bon ajustement de la ceinture de chasteté avant de rabattre ma robe restée largement retroussée sur ma poitrine. La ceinture est particulièrement serrée et plaque littéralement la couche sur mes fesses. Je profite aussi de la situation pour détailler cette jeune sœur. Elle ne me semble pas être âgée de plus de 30 ans, grande fille brune aux yeux bleus. Je suis d'ailleurs étonnée de constater qu’à l'exception de la mère supérieure, les sœurs que j'ai pour l'instant croisées sont plutôt jeunes, toute dans la trentaine environ. Je suis tirée de mes réflexions par sœur Marie qui m'expose le programme. Prenant le pot de chambre, elle m'indique que je serai autorisée à l'utiliser deux fois par jour, matin et soir. Elle ajoute très sérieusement que pour le reste ma couche est là pour cela. C'est une chose à laquelle je n'avais pas pensé ou voulu pensé, mais sœur Marie par ses propos m'indique clairement qu'à défaut de pouvoir me retenir pendant 12 heures environs, je vais devoir faire dans ma couche. J'ai à peine le temps d'imaginer cette situation aussi inattendue qu'inconfortable que sœur Marie enchaîne. Je serai changée le matin au lever, avant le déjeuner, après la sieste et le soir avant de me coucher. Madame Poux à ma grande surprise à adresser notre programme de révisions au couvent et sœur Marie m'indique que je serai interrogée chaque soir sur le programme de révision du jour. Elle me conseille de travailler sérieusement car sinon je serai punie. C'est décidément de mieux en mieux, je n'avais pourtant pas du tout imaginé mon séjour comme cela et si j'en avais eu connaissance, je n'aurai jamais accepté de venir. Je maudis madame Poux de nous avoir conseillé ce lieu. Dans mes pensées, j'ai complètement oublié mon amie Lucie et naïvement je demande de ces nouvelles à sœur Marie. Celle-ci m'indique que sœur Anne assistée de sœur Aude ont déjà dû lui mettre, comme à moi, sa couche et sa ceinture de chasteté. Elle me laisse ainsi pour le temps de la sieste me promettant de revenir m'apporter mon goûter. Lorsqu'elle quitte la pièce et referme la porte j'entends très distinctement le bruit d'une clef dans la serrure. En plus d'être attachée aux anneaux de la tête de lit, me voilà en plus enfermée dans ma cellule. Je suis dans une drôle de situation. Je teste à nouveau les chaînes de mes poignets mais je réalise d'après les propos de sœur Marie que je ne suis sûrement pas la première novice à être attachée ainsi et que les anneaux et les chaînes sont solides. Je bouge maintenant les jambes et je mesure maintenant l'épaisseur de la couche qui m'a été mise. Entre la couche et la ceinture qui passe entre mes jambes, impossible de joindre mes cuisses. Outre le côté peu confortable c'est surtout le sentiment d'être enfermée et privée de mon intimité qui me pèse dans cette situation. Je n'ai pas trop la notion du temps ne portant pas de montre mais j'estime qu'il doit être 14H00 environ. Les idées se bousculent dans ma tête, impossible de me reposer malgré une certaine fatigue due au levé matinal et au voyage. Je me demande surtout quel peut bien être la motivation de notre prof de droit de nous avoir envoyé dans un tel endroit. Impossible de croire qu'elle ne connaît pas ces pratiques du moyen âge que Lucie et moi subissons et cela ne semble être qu'un début. Au bout d'une éternité me semble-t-il les deux sœurs font leur retour dans la chambre. Celle que j'appelle la deuxième sœur et dont je ne connais ni le nom ni le son de sa voix, porte un plateau avec un bol et des biscuits. Elle le pose sur la table puis sans un mot s'approche du lit et retrousse ma robe sur ma poitrine. Elle se penche sur mon entrejambe et inspecte ma couche. J'entends pour la première fois sa voix lorsqu'elle annonce à sœur Marie que je n'ai pas mouillée ma couche et donc que ne n'ai pas besoin d'être changée. Celle-ci m'indique que je vais donc être détachée et que je dois me mettre au travail après avoir goûté, selon le plan de révision posée sur ma table de travail. Sœur Aline va maintenant te libérer. Je sais enfin comment se nomme la sœur qui me libère de mes chaînes. Je me frotte les poignets puis me redresse. Debout, je sens encore plus la double pression exercée par la couche et la ceinture sur mes fesses et mon entrejambe. Alors que les sœurs se retirent, j'entends à nouveau le verrou de la porte m'indiquant que je suis enfermée. Par acquis de conscience j'essaie cependant d'actionner la poignée de la porte mais en vain. Je retourne à la table pour découvrir le goûter. Il s'agit d'un bol de thé et de biscuits. Ayant un petit creux, j'attaque le goûter. Ceci fait, et maintenant que je ne suis plus immobilisée sur le lit, j'inspecte l'ensemble de la chambre dont je n'ai un peu vu que le plafond lors des dernières heures. La seule fenêtre est placée haut et est relativement étroite. Elle est décorée de vitraux. En l'ouvrant je découvre derrière des barreaux de fer interdisant toute fuite par cette voie. De plus, la fenêtre donne sur le piton rocheux et il doit bien y avoir une dizaine de mètres de hauteur par rapport au sol. Le coffre contenant mes affaires est fermé à clef et donc inaccessible par contre l'armoire, elle, n'est pas fermée à clef. Ouvrant la porte droite, je découvre sur les différents rayonnages des chaînes et des fers. Ouvrant la porte droite, je constate que toute cette partie de l'armoire est garnie de nombreux paquets de couches, de lingettes, d'alaises. Il y a des couches de tailles et de formes différentes, des changes-complets, des couches droites. Je n'arrive toujours pas  réaliser ce qui m'attends sur ces trois prochaines semaines mais en tout cas, les sœurs ne risquent pas de manquer de couches à me mettre. Je referme l'armoire un peu plus dépitée et mon regard tombe sur le pot de chambre au pied du lit. J'imagine bien qu'il me va falloir l'utiliser en présence des sœurs mais je pense que c'est de toute façon moins pire que de devoir faire dans ma couche. Finalement n'ayant rien d'autre à faire je me plonge dans mes révisions, le but de mon séjour ici même si cela me parait loin en raison des évènements inattendus depuis mon arrivée.(en cours)

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