Mon but, écrire des histoires sur les couches les plus qualitatives possibles.

Le principe du blog, la première partie de chaque histoire peut être lue gratuitement (voir dans les historiques), la seconde partie est payante (cliquer dans les liens histoires ci-contre).



Bonne lecture,



Etienne



mardi 30 août 2011

Les photos arrivent !

A la demande de nombreux et nombreuses d'entre vous, vous trouverez ci contre le lien vers la version illustrée de l'histoire : "Etudiante en couche".

mardi 9 août 2011

Trahison intime (suite)

Je m’appelle Ludivine, J’ai 22 ans, j’ai passé l’année dernière un concours pour rentrer dans l’armée et j’appartiens depuis au 22ème régiment d’infanterie de Lyon. Petite brune d’1 mètre 60, j’ai le grade de caporal et je travaille comme secrétaire dans la cellule achats du régiment.  Je ne suis pas rentrée dans l’armée par vocation comme certains mais plus pour la sécurité de l’emploi que cela procure encore. Les débuts, et notamment les classes, n’ont pas été évidents mais depuis que je suis affectée à mon poste je n’ai pas à me plaindre. J’ai également la chance d’être dans un régiment dit de services et donc largement féminisé ce qui a rendu mon intégration plus facile je pense que dans d’autres régiments.
Mais aujourd’hui, je mets l’armée entre parenthèses car je profite de mes premières permissions pour partir, en ce début de printemps, faire un stage d’escalade d’une semaine  dans les calanques de Sormiou près de Marseille. J’ai retenu une semaine à l’UCPA, organisme réputé pour le sport et les rencontres car étant célibataire, rien n’interdit de joindre l’utile à l’agréable.
Mes affaires ont prêtes depuis hier car je pars très tôt ce matin pour prendre mon train à la gare de la Part Dieu. Je termine mon petit déjeuner, vérifie une dernière fois que je n’ai rien oublié et prends mon sac à dos. Il est 5H30, il est temps de partir pour ne pas rater mon train de 6H20. Je referme la porte de mon appartement et prend l’ascenseur. Arrivée au rendez de chaussé la porte s’ouvre. Etonnamment l’éclairage du hall de l’immeuble ne se met pas en marche automatiquement mais cela lui arrive de dysfonctionner. Je me dis qu’il sera bien réparé à mon retour lorsque brusquement des mains me saisissent et avant que je n’aie pu faire quoi que soit un chiffon est appliqué sur mon visage.  En quelques instants c’est le trou noir.
Lorsque je reviens à moi je suis assise sur une chaise, les mains menottées dans le dos et attachées à la chaise dans une large pièce aveugle avec une table au centre. Devant moi, le mur est recouvert d’une large glace. J’ai m’impression de me retrouver dans une salle d’interrogatoire de la série américaine NCIS.  La pièce est éclairée et me tournant sur ma gauche, j’aperçois une porte. Je suis maintenant bien réveillée et me souviens de mon agression dans le hall de mon immeuble. Les pensées se bousculent dans ma tête et je me demande bien ce que je peux faire ici. La pensée la plus rassurante serait qu’il s’agit d’une mise à l’épreuve de la police militaire mais ne travaillant pas dans un domaine sensible, ils n’ont pas vraiment de raison de tester mes réactions en cas de tentative de m’extorquer des renseignements militaires. Du coup, je me demande si mon enlèvement n’est pas le fait de terroristes qui voudrait avoir des renseignements sur le régiment dans lequel je travaille car il dispose d’une armurerie très importante. Bref mes premières idées tournent autour de mon métier.

Au bout d’un temps difficile à déterminer mais très long à mes yeux, la porte de la pièce s’ouvre laissant le passage à 3 femmes en blouses blanches. L’une d’elle s’approche de moi et m’observe en silence. Les deux autres sont restées devant la porte qu’elles referment. La femme qui s’est avancée vers moi, va chercher une chaise dans l’angle opposé de la pièce et viens d’asseoir devant la table, en face de moi. Elle me détaille sans un mot, au moment où l’une des deux femmes restées à la porte s’avance à son tour et tend un dossier à la femme assise en face de moi. Comme dans un film celle-ci l’ouvre sur la table et commence à en détaillé le contenu. Sans me regarder elle commence à lire le premier document : « Ludivine Saulnier, 22 ans, habitant à Lyon, célibataire, caporal dans l’armée de terre, part en vacances à l’UCPA pour un stage d’escalade ». A ces mots je comprends que cette femme dispose de nombreux renseignements sur moi car le reste du dossier semble particulièrement épais et elle n’a lu manifestement que les premières informations qu’il contient. Elle relève la tête vers moi et ajoute : « partait pour un stage d’escalade UCPA ».
Sans se présenter, elle m’indique qu’il va y avoir un petit changement dans mon programme de vacances. Je commence à protester vigoureusement, demander des explications et exiger d’être détachée quand l’une des deux femmes restée à la porte passe dans mon dos et m’applique un large morceau de sparadrap sur la bouche coupant court à mes protestations. Imperturbable la femme assise en face de moi m’explique que quelqu’un dans mon entourage a jugé nécessaire de changer le programme de mes vacances. Comme si elle devinait mes pensées, elle poursuit en m’expliquant que l’UCPA avait été prévenu que j’avais eu un empêchement de dernière minute et que l’on se s’inquièterait donc pas de mon absence. Pour ce qui est de mon téléphone portable, il a été coupé, renvoyant à ma messagerie. Elle termine en se disant prête à répondre à mes questions à partir du moment où je ne crie ni ne proteste comme j’ai commencé à le faire tout à l’heure. Je fais un oui de la tête et le sparadrap est enlevé, libérant ma bouche.
Je demande immédiatement où je suis et qui a bien pu demander à faire changer mes vacances. La femme me répond que je suis dans un établissement qui s’appelle « les Cèdres » appartenant à une société de divertissement pour adultes qui s’appelle « Game ». Pour ce qui est de savoir qui m’a fait envoyer ici, la réponse est confidentielle me dit-elle. La préservation de l’anonymat des clients de « Game » est garantie. La femme me précise que tout l’enjeu pour moi va être de tenter de découvrir la personne qui m’a envoyé aux Cèdres d’ici à la fin de mon séjour. Les réponses apportées me laissent avec encore plus de questions. La première qui me vient alors à l’esprit est de demandé en quoi consiste justement ce séjour et les divertissements pour adultes de la société « Game ». La femme me sourit et note que la question est pertinente. Elle m’invite à la suivre pour que je puisse me faire une idée. Déjà les deux femmes restées en retrait m’encadrent. L’une d’elle détache un de mes poignets pour libérer les menottes des barreaux de la chaise mais referment à nouveau celles-ci sur mon poignet, maintenant mes bras attachés dans le dos. Je suis levée et escortée des deux femmes, je suis celle qui semble être la chef  dans un long couloir blanc. Il y a de nombreuses portes de part et d’autre du couloir qui fait plusieurs coudes, mais sans aucune fenêtre, nous devons être en sous-sol. Finalement nous arrivons devant une porte sur laquelle figure juste un numéro, le 42. Nous entrons dans une vaste pièce plongée dans une quasi obscurité. Plusieurs chaises sont placées au centre de la pièce dont le mur du fond et les murs latéraux sont masqués par des rideaux. On me fait asseoir sur l’une des chaises et on me remet un sparadrap pour me bâillonner à nouveau. Les trois femmes s’assoient derrière moi et celle que je surnomme la chef me glisse à l’oreille que pour goûter au spectacle mes yeux suffiront. Le faible éclairage de la pièce s’éteints, j’ai l’impression d’être au cinéma. Le rideau s’ouvre et le spectacle me laisse sans voix.
Ce n’est pas un écran de cinéma mais une vitre qui apparaît derrière le rideau. Nous avons ainsi une vision directe sur la pièce qui jouxte la nôtre. Il s’agit d’une vaste pièce d’une trentaine de m2 environ, entièrement décorée comme une chambre d’enfant. La seule différence troublante c’est que tous les meubles sont à taille adulte. D’ailleurs, au fond de la pièce une femme en blouse blanche, comme celles présentes dans la pièce, assise sur un canapé rose est en train de donner le biberon à une femme allongée sur ces genou. Celle-ci est vêtue comme un bébé avec une grenouillère de couleur jaune pâle. Je ne vois sa tête que de profil mais elle semble être âgée d’une petite quarantaine d’année ce qui rend la scène encore plus incongrue. Outre le canapé, la pièce dispose d’un parc avec des jouets, d’une large armoire, d’un lit à barreau ainsi que d’une large table à langée surplombée par des étagères garnies de couches elles aussi de taille adulte.

Déjà le rideau se referme au même moment ou celui sur le mur à ma droite s’ouvre. Une pièce très semblable à la première apparaît mais dans des tons à dominante bleu, la précédente étant rose. Ici point de femme en blouse blanche mais un homme, lui aussi habillé d’une grenouillère de couleur bleu ciel en train de dormir dans le lit à barreaux avec une sucette dans la bouche. Difficile là aussi de lui donner un âge ainsi accoutré mais il doit être dans la trentaine. Le rideau se referme lui aussi et c’est le rideau du mur de gauche qui s’ouvre à son tour. Je me retourne pour voir une troisième pièce, dans la même ligne que les deux précédentes, de couleur majoritairement rose. Dans cette troisième pièce, une femme en blouse blanche est en train de changer la couche d’une jeune femme, elle aussi en grenouillère, allongée sur la table à langer. Elles sont de profil par rapport à la vitre qui nous sépare de leur pièce ce qui nous permet de bien les voir. Même si la tenue doit rajeunir cette jeune femme, je lui donne mon âge environ. Elle aussi a une sucette dans la bouche. Elle se laisse faire pendant que la femme en blouse blanche déboutonne sa grenouillère au niveau des fesses et enlève les jambes de celle-ci découvrant une grosse couche blanche. Un système de micro et haut-parleurs doit nous relier à cette pièce car j’entends maintenant distinctement la femme en blouse blanche parler à son « bébé ». Le terme bébé est approprié car la femme en blouse parle à la jeune femme comme à un bébé, commentant ses gestes et félicitant son « bébé » pour le beau pipi fait dans sa couche. Le rideau se ferme sur la fin du lange de la jeune femme.

La « séance » terminée, je suis entraînée par les trois femmes en dehors de la pièce et poursuivrons notre route dans ce couloir interminable jusqu’à une nouvelle porte au numéro 28. Nous entrons dans une chambre, style chambre d’hôpital, vaste pièce avec deux lits jumeaux, une table avec deux chaises, deux grandes armoires de part et d’autre de la pièce. Au fond de la pièce, une porte ouverte qui donne sur une salle de bain d’après ce que je peux voir. Mon sac à dos est posé sur la table. Les deux femmes qui m’escortent me font asseoir sur le lit de gauche et m’enlève les menottes et le bâillon  avant de se positionner de part et d’autre de la porte d’entrée. La chef prend une chaise et s’assoit à côté du lit. Elle m’explique que ce que je viens de voir n’est qu’un exemple des nombreux jeux au catalogue de la société « Game », mais que c’est celui-ci qui a été choisi par la personne qui  a payé mon séjour ici. Il répond au nom de « retour en enfance » et c’est le programme qui m’est destiné cette semaine. Echaudée par le port du sparadrap et sentant que mon avis n’est pas demandé je la laisse poursuivre son explication. Elle poursuit en me disant que je suis ici dans ma chambre pour la nuit que je partagerai avec une autre pensionnaire et que je passerai mes journées dans ma chambre de bébé. J’écoute ses informations en notant maintenant que deux grandes télés sont accrochées au mur en face de chacun des lits, je ne les avais pas notées en entrant. La femme me ramène à la réalité en me disant que j’ai quartier libre pour m’installer avant que ma voisine de chambre ne revienne et que notre dîner ne soit servi. Avant que je n’aie pu poser une seule question, les trois femmes quittent la pièce et me laissent seule. Je me précipite sur la porte mais celle-ci est fermée à clef, pas moyen de sortir pour l’instant.
J’explore du coup cette vaste chambre. La salle de bain attenante est grande, dispose de deux lavabos et d’une douche. Je remarque des affaires de toilettes, surement ceux de la femme partageant ma chambre. En ouvrant l’armoire de droite je trouve également les habits de ma compagne de chambre. Je referme sans rien déranger et j’en profite pour vider également mon sac dans mon armoire. Mon sac à dos a été manifestement fouillé. Seul mon téléphone portable manque à l’appel. Mes affaires rangées, je m’allonge sur le lit pour tenter de mettre de l’ordre dans mes pensées et essayer de raisonner pour comprendre ce qui m’arrive. La question qui me taraude est bien évidemment de savoir qui a bien pu m’envoyer ici. C’est manifestement quelqu’un de proche, qui me connait bien pour avoir transmis de nombreuses informations à la société « Game ». Si je résume, c’est quelqu’un qui connait mon adresse, ma profession et qui savait que je partais en stage à l’UCPA. Réfléchissant longuement, je me rends compte que c’est insuffisant pour trouver le ou la responsable car ce sont des informations partagées avec non seulement de nombreux membres de ma famille ou amis mais également pas mal de collègues de travail.

Je suis tirée de mes réflexions par la porte de la chambre qui s’ouvre. Une jeune femme en blouse apparaît suivie par une femme en grenouillère. Je reconnais facilement la femme d’une quarantaine d’année que j’ai vu boire au biberon tout à l’heure. La femme en blouse blanche me sourit et se présente comme Lucie la Maman de bébé Caroline. Le paradoxe c’est qu’elle ne semble pas âgée de plus de 30 ans alors que son « bébé » en a manifestement au moins 10 de plus. Celle-ci marche vers son lit et à la demande de Lucie s’y allonge. J’observe son comportement et je constate qu’elle doit être sous l’emprise d’une drogue pour obéir ainsi. Mes pensées reviennent sur la porte ouverte mais tout espoir de fuite est douché par la présence dans l’ouverture de la porte de deux femmes en blouse que je ne connais pas mais qui empêchent par leur présence toute tentative de sortir de la chambre. Lucie s’approche de Caroline et, retroussant sa manche gauche, lui pratique une injection avec une seringue sortie de la poche de sa blouse. Ceci fait elle m’informe que Caroline retrouvera ses esprits dans quelques minutes puis quitte la pièce.  Assise sur mon lit j’observe cette belle femme brune aux yeux bleus.  Elle porte la grenouillère jaune pâle que je lui ai vu tout à l’heure avec manifestement une épaisse couche en dessous étant donné la bosse qui marque son entrejambe. Je suis en train de la détailler quand je sens à son regard qu’elle retrouve ses esprits. Elle se redresse comme endolorie et me regarde étonnée. Je me présente à  elle. Elle se présente à son tour.
J’apprends rapidement qu’elle s’appelle Caroline Estier, qu’elle a  42 ans, divorcée sans enfants et avocate de profession. Son aventure est proche de la mienne, kidnappée à son domicile à son départ en vacances pour les Maldives où elle devait rejoindre des amies. Interrompant son récit elle me demande si je peux l’aider à déboutonner sa grenouillère dans le dos pour qu’elle puisse se changer. Je lui réponds par l’affirmative et déboutonne sa grenouillère et l’aide à l’enlever. Elle n’est plus vêtue que de sa grosse couche et part dans la salle de bain en ayant pris des vêtements dans son armoire. J’entends le bruit des adhésifs de la couche qu’elle défait puis l’eau couler à flot. Lorsqu’elle ressort de la salle de bain elle est métamorphosée, portant des habits chics de belles marques. Qui a dit que l’habit ne fait pas le moine ! De retour dans la chambre, elle me pose à son tour plein de questions, bref nous échangeons nos expériences. Je ne peux malheureusement pas lui dire grand-chose, si ce n’est mon incompréhension de me retrouver là. Je lui demande des détails sur le programme qui m’attend, ayant appris que Caroline est là depuis une semaine et pour une semaine encore. Sa description me fait froid dans le dos.

Elle m’indique qu’elle est droguée chaque matin afin de passer la journée dans la chambre que j’ai découverte avec sa « Maman » Lucie. Elle ne se rend compte de rien et du coup je m’étonne qu’elle puisse me donner autant de détails. C’est là que je tombe littéralement des nues car Caroline m’indique que la chambre de bébé est bardée de cameras. Elle poursuit en m’expliquant que la personne qui a commandité son séjour ici dispose d’un code d’accès sur un site internet qui lui permet de voir en direct ce qui se passe dans la chambre de bébé. Cette personne peut passer d’une caméra à l’autre et même les diriger à distance, zoomer etc…. Caroline m’indique alors la vocation des télés présentent dans la chambre. Celles-ci retransmettent chaque soir l’exact reflet de ce que le commanditaire de notre séjour à visionner dans la journée depuis internet. C’est programme unique et la télé n’est pas branchée sur une antenne extérieure donc aucun moyen de suivre les actualités pour savoir si on s’inquiète éventuellement de notre sort finit-elle. C’est donc pas le biais de la télé qu’elle découvre le soir ce qu’on lui a fait faire dans la journée à son insu.

Nous sommes interrompues par le bruit de la porte qui s’ouvre, une femme que je ne connais pas vêtue de l’uniforme blanc « maison » pousse devant elle une desserte avec deux plateaux repas pendant que deux autres femmes  surveillent la porte. Elle pose les plateaux sur la table et repart avec sa desserte roulante. C’est donc l’heure du repas. Je prends place à table en face de Caroline et nous mangeons de bon appétit, la nourriture étant raffinée. Caroline prend un carnet et un stylo dans son armoire et note scrupuleusement le détail du menu. Elle m’explique que depuis qu’elle est ici, elle note tous les détails qui pourront l’aider, une fois sortie, à essayer de localiser ce lieu, les responsable de cette société « Game » et bien sûr la personne qui lui a organisé ce maudit séjour. Je suis impressionnée par son organisation et sa détermination ne pouvant, moi aussi, m’empêcher de penser à la personne qui m’a envoyée ici et dont j’ignore le nom. Le repas terminé, on vient nous enlever les plateaux et Caroline m’indique que la télé va bientôt se mettre en route avec le détail de ce qu’a visionné son ou sa commanditaire.

Effectivement quelques minutes plus tard, l’image de Caroline apparaît sur l’écran de la télé en face de son lit. Elle est dans la chambre de bébé en compagnie de Lucie. L’image et le son sont très net et on a vraiment l’impression de se trouver dans la pièce. Caroline m’explique que c’est douloureux pour elle de voir ces images mais qu’elle regarde attentivement pour essayer là encore de découvrir des indices. Je regarde aussi avec attention les images, ayant du mal à imaginer que je serai dans la même situation dès demain. On voit successivement Caroline prendre le biberon, dormir dans son lit à barreau et être changée par Lucie d’une couche largement mouillée. Lors du change la caméra zoome justement sur la couche mouillée et sur le sexe de l’infortunée Caroline nettoyée à la lingette par Lucie puis crémée avant qu’une nouvelle et épaisse couche ne recouvre à nouveau ses fesses. Je suis captivée par le spectacle et honteuse en même temps de mon voyeurisme. Caroline me rassure et m’excuse complètement, nous sommes toutes les deux victimes de ce jeu odieux. La télé diffuse pendant plus d’une heure des images avant de s’éteindre d’elle-même. Caroline et moi nous déshabillons et nous couchons.

lundi 8 août 2011

Trahison intime (première partie)

Je m’appelle Ludivine, J’ai 22 ans, j’ai passé l’année dernière un concours pour rentrer dans l’armée et j’appartiens depuis au 22ème régiment d’infanterie de Lyon. Petite brune d’1 mètre 60, j’ai le grade de caporal et je travaille comme secrétaire dans la cellule achats du régiment.  Je ne suis pas rentrée dans l’armée par vocation comme certains mais plus pour la sécurité de l’emploi que cela procure encore. Les débuts, et notamment les classes, n’ont pas été évidents mais depuis que je suis affectée à mon poste je n’ai pas à me plaindre. J’ai également la chance d’être dans un régiment dit de services et donc largement féminisé ce qui a rendu mon intégration plus facile je pense que dans d’autres régiments.
Mais aujourd’hui, je mets l’armée entre parenthèses car je profite de mes premières permissions pour partir, en ce début de printemps, faire un stage d’escalade d’une semaine  dans les calanques de Sormiou près de Marseille. J’ai retenu une semaine à l’UCPA, organisme réputé pour le sport et les rencontres car étant célibataire, rien n’interdit de joindre l’utile à l’agréable.
Mes affaires ont prêtes depuis hier car je pars très tôt ce matin pour prendre mon train à la gare de la Part Dieu. Je termine mon petit déjeuner, vérifie une dernière fois que je n’ai rien oublié et prends mon sac à dos. Il est 5H30, il est temps de partir pour ne pas rater mon train de 6H20. Je referme la porte de mon appartement et prend l’ascenseur. Arrivée au rendez de chaussé la porte s’ouvre. Etonnamment l’éclairage du hall de l’immeuble ne se met pas en marche automatiquement mais cela lui arrive de dysfonctionner. Je me dis qu’il sera bien réparé à mon retour lorsque brusquement des mains me saisissent et avant que je n’aie pu faire quoi que soit un chiffon est appliqué sur mon visage.  En quelques instants c’est le trou noir.
Lorsque je reviens à moi je suis assise sur une chaise, les mains menottées dans le dos et attachées à la chaise dans une large pièce aveugle avec une table au centre. Devant moi, le mur est recouvert d’une large glace. J’ai m’impression de me retrouver dans une salle d’interrogatoire de la série américaine NCIS.  La pièce est éclairée et me tournant sur ma gauche, j’aperçois une porte. Je suis maintenant bien réveillée et me souviens de mon agression dans le hall de mon immeuble. Les pensées se bousculent dans ma tête et je me demande bien ce que je peux faire ici. La pensée la plus rassurante serait qu’il s’agit d’une mise à l’épreuve de la police militaire mais ne travaillant pas dans un domaine sensible, ils n’ont pas vraiment de raison de tester mes réactions en cas de tentative de m’extorquer des renseignements militaires. Du coup, je me demande si mon enlèvement n’est pas le fait de terroristes qui voudrait avoir des renseignements sur le régiment dans lequel je travaille car il dispose d’une armurerie très importante. Bref mes premières idées tournent autour de mon métier.

Au bout d’un temps difficile à déterminer mais très long à mes yeux, la porte de la pièce s’ouvre laissant le passage à 3 femmes en blouses blanches. L’une d’elle s’approche de moi et m’observe en silence. Les deux autres sont restées devant la porte qu’elles referment. La femme qui s’est avancée vers moi, va chercher une chaise dans l’angle opposé de la pièce et viens d’asseoir devant la table, en face de moi. Elle me détaille sans un mot, au moment où l’une des deux femmes restées à la porte s’avance à son tour et tend un dossier à la femme assise en face de moi. Comme dans un film celle-ci l’ouvre sur la table et commence à en détaillé le contenu. Sans me regarder elle commence à lire le premier document : « Ludivine Saulnier, 22 ans, habitant à Lyon, célibataire, caporal dans l’armée de terre, part en vacances à l’UCPA pour un stage d’escalade ». A ces mots je comprends que cette femme dispose de nombreux renseignements sur moi car le reste du dossier semble particulièrement épais et elle n’a lu manifestement que les premières informations qu’il contient. Elle relève la tête vers moi et ajoute : « partait pour un stage d’escalade UCPA ».
Sans se présenter, elle m’indique qu’il va y avoir un petit changement dans mon programme de vacances. Je commence à protester vigoureusement, demander des explications et exiger d’être détachée quand l’une des deux femmes restée à la porte passe dans mon dos et m’applique un large morceau de sparadrap sur la bouche coupant court à mes protestations. Imperturbable la femme assise en face de moi m’explique que quelqu’un dans mon entourage a jugé nécessaire de changer le programme de mes vacances. Comme si elle devinait mes pensées, elle poursuit en m’expliquant que l’UCPA avait été prévenu que j’avais eu un empêchement de dernière minute et que l’on se s’inquièterait donc pas de mon absence. Pour ce qui est de mon téléphone portable, il a été coupé, renvoyant à ma messagerie. Elle termine en se disant prête à répondre à mes questions à partir du moment où je ne crie ni ne proteste comme j’ai commencé à le faire tout à l’heure. Je fais un oui de la tête et le sparadrap est enlevé, libérant ma bouche.
Je demande immédiatement où je suis et qui a bien pu demander à faire changer mes vacances. La femme me répond que je suis dans un établissement qui s’appelle « les Cèdres » appartenant à une société de divertissement pour adultes qui s’appelle « Game ». Pour ce qui est de savoir qui m’a fait envoyer ici, la réponse est confidentielle me dit-elle. La préservation de l’anonymat des clients de « Game » est garantie. La femme me précise que tout l’enjeu pour moi va être de tenter de découvrir la personne qui m’a envoyé aux Cèdres d’ici à la fin de mon séjour. Les réponses apportées me laissent avec encore plus de questions. La première qui me vient alors à l’esprit est de demandé en quoi consiste justement ce séjour et les divertissements pour adultes de la société « Game ». La femme me sourit et note que la question est pertinente. Elle m’invite à la suivre pour que je puisse me faire une idée. Déjà les deux femmes restées en retrait m’encadrent. L’une d’elle détache un de mes poignets pour libérer les menottes des barreaux de la chaise mais referment à nouveau celles-ci sur mon poignet, maintenant mes bras attachés dans le dos. Je suis levée et escortée des deux femmes, je suis celle qui semble être la chef  dans un long couloir blanc. Il y a de nombreuses portes de part et d’autre du couloir qui fait plusieurs coudes, mais sans aucune fenêtre, nous devons être en sous-sol. Finalement nous arrivons devant une porte sur laquelle figure juste un numéro, le 42. Nous entrons dans une vaste pièce plongée dans une quasi obscurité. Plusieurs chaises sont placées au centre de la pièce dont le mur du fond et les murs latéraux sont masqués par des rideaux. On me fait asseoir sur l’une des chaises et on me remet un sparadrap pour me bâillonner à nouveau. Les trois femmes s’assoient derrière moi et celle que je surnomme la chef me glisse à l’oreille que pour goûter au spectacle mes yeux suffiront. Le faible éclairage de la pièce s’éteints, j’ai l’impression d’être au cinéma. Le rideau s’ouvre et le spectacle me laisse sans voix.
Ce n’est pas un écran de cinéma mais une vitre qui apparaît derrière le rideau. Nous avons ainsi une vision directe sur la pièce qui jouxte la nôtre. Il s’agit d’une vaste pièce d’une trentaine de m2 environ, entièrement décorée comme une chambre d’enfant. La seule différence troublante c’est que tous les meubles sont à taille adulte. D’ailleurs, au fond de la pièce une femme en blouse blanche, comme celles présentes dans la pièce, assise sur un canapé rose est en train de donner le biberon à une femme allongée sur ces genou. Celle-ci est vêtue comme un bébé avec une grenouillère de couleur jaune pâle. Je ne vois sa tête que de profil mais elle semble être âgée d’une petite quarantaine d’année ce qui rend la scène encore plus incongrue. Outre le canapé, la pièce dispose d’un parc avec des jouets, d’une large armoire, d’un lit à barreau ainsi que d’une large table à langée surplombée par des étagères garnies de couches elles aussi de taille adulte.

Déjà le rideau se referme au même moment ou celui sur le mur à ma droite s’ouvre. Une pièce très semblable à la première apparaît mais dans des tons à dominante bleu, la précédente étant rose. Ici point de femme en blouse blanche mais un homme, lui aussi habillé d’une grenouillère de couleur bleu ciel en train de dormir dans le lit à barreaux avec une sucette dans la bouche. Difficile là aussi de lui donner un âge ainsi accoutré mais il doit être dans la trentaine. Le rideau se referme lui aussi et c’est le rideau du mur de gauche qui s’ouvre à son tour. Je me retourne pour voir une troisième pièce, dans la même ligne que les deux précédentes, de couleur majoritairement rose. Dans cette troisième pièce, une femme en blouse blanche est en train de changer la couche d’une jeune femme, elle aussi en grenouillère, allongée sur la table à langer. Elles sont de profil par rapport à la vitre qui nous sépare de leur pièce ce qui nous permet de bien les voir. Même si la tenue doit rajeunir cette jeune femme, je lui donne mon âge environ. Elle aussi a une sucette dans la bouche. Elle se laisse faire pendant que la femme en blouse blanche déboutonne sa grenouillère au niveau des fesses et enlève les jambes de celle-ci découvrant une grosse couche blanche. Un système de micro et haut-parleurs doit nous relier à cette pièce car j’entends maintenant distinctement la femme en blouse blanche parler à son « bébé ». Le terme bébé est approprié car la femme en blouse parle à la jeune femme comme à un bébé, commentant ses gestes et félicitant son « bébé » pour le beau pipi fait dans sa couche. Le rideau se ferme sur la fin du lange de la jeune femme.
A suivre…

vendredi 5 août 2011

Histoires

Deux histoires sont maintenant achevées :

1. Retraite particulière

2. Etudiante en couches

Prochaine histoire : "Trahison intime"
Bonne lecture,

Etienne

Etudiante en couches suite et fin

L'histoire est maintenant achevée et disponible par un code Allopass.

Pour y acceder cliquer sur le lien ci-contre : "Etudiante en couches"
Bonne lecture,

Etienne

mercredi 3 août 2011

Etudiante en couches (Suite)


Le protocole de test est beaucoup plus sophistiqué que cela. Béatrice, en charge de cette gamme m’indique qu’elle va prendre mes mensurations et qu’elle va déterminer la taille de couche que je vais porter. Elle se munie d’un mettre ruban et me demande de me mettre debout afin de prendre les mesures que Sylvie va rentrer dans son ordinateur. Elle me demande d’ôter mon pantalon pour que les mesures soient justes. Je m’exécute et me retrouve en culotte pendant que Béatrice mesure mon tour de taille, mon tour de hanches, de cuisses etc… Ceci fait, Béatrice m’indique qu’elle a amené différentes tailles des nouvelles couches qu’elle doit tester pour choisir celle qui sera le plus adaptée à ma morphologie. Elle me demande si on peut passer dans ma chambre pour les essayer. Je réponds par l’affirmative. Je précède Béatrice et Sylvie que je conduis vers ma chambre.

 Béatrice pose sa large valise au pied de mon lit et l’ouvre, découvrant une grande quantité de couches bien rangées. Je ne suis pas experte en couches, même si j’en ai souvent vues lors de mes stages en hôpitaux pendant mes deux premières années d’école. Béatrice prend une couche et me la montre. Il s’agit d’un modèle entièrement blanc sans marques, ni motifs. Ce modèle me parait relativement épais par rapport aux changes que je vois souvent alignés pliés sur les dessertes dans les hôpitaux. J’en fais la remarque à Béatrice qui m’indique que c’est voulu. Comme il s’agit de couches de nuit, la finesse et la discrétion ne sont pas des critères discriminant, au contraire m’explique-t-elle, on a fait des couches volontairement épaisses qui ont un côté rassurant pour les utilisatrices occasionnelles de ce type de produit. Elle utilise le terme couche alors que je pensais que l’on parlait plus de changes, ou de protections. Sylvie m’explique effectivement que ces appellations sont destinées à rendre plus acceptable socialement ces produits mais que dans le milieu des labos on parlait plus simplement de couches même si cela a une connotation plus infantile.

Par rapport à mes mensurations, Béatrice a fait une sélection de trois couches différentes et se propose maintenant de les essayer. Je les aurais bien mises seules mais les deux femmes ne semblent pas vouloir quitter ma chambre. Béatrice me demande de m’allonger sur le lit ce que je fais, toujours en petite culotte. Elle me demande de lever les fesses et glisse une première couche. Elle ajuste sa position avant de la rabattre sur mon ventre et d’en fixer les adhésifs. La couche est assez épaisse effectivement, la sensation est particulière même si j’ai gardé ma culotte en dessous. Les deux femmes observent la couche, me demande de me relever et de faire quelques pas dans le couloir pour vérifier l’ajustement de la couche. Béatrice me demande de me rallonger sur le lit, enlève cette première couche puis en teste deux autres de tailles et de formes légèrement différentes. C’est la deuxième qui semble retenir leur adhésion et Sylvie note la référence du modèle dans son ordinateur resté sur la table du salon. Les tests effectués, je renfile mon pantalon et nous regagnons le salon. Béatrice me demande quand je suis prête à commencer le test. Je lui réponds que je suis disponible immédiatement. Parfait me fait-elle, voilà comment le protocole va se dérouler.

A partir de ce soir donc et pour un mois consécutif, je vais porter une couche chaque nuit. Pour la validité du test, une infirmière du laboratoire passera chaque soir me mettre ma couche et chaque matin me l’enlever et la récupérer pour analyse. Je suis particulièrement surprise par cette information imaginant être tout à fait capable de mettre cette couche moi-même. Béatrice enchaîne en m’indiquant que le test s’effectuant sur 12 heures, je serai mise en couche à 19H00 précise chaque soir et la couche enlevée le lendemain matin à 7H00. Je commence seulement à réaliser ce que ce test implique, j’ai une multitude de questions qui me viennent du coup à l’esprit comme le fait de savoir si je vais devoir  « utiliser » ces couches et « comment ». Béatrice m’indique que l’infirmière me donnera chaque soir un sédatif léger qui m’empêchera d’être réveillée la nuit en cas d’envie pressante et permettra du coup de simuler parfaitement une incontinence nocturne. Charmante perspective, je vais donc mouiller ma couche sans même m’en rendre compte.

Mon enthousiasme du début est un peu relativisé par ses propos mais je me raccroche à ce que ce test va me rapporter pour positiver la situation. Béatrice et Sylvie me demandent maintenant si j’ai d’autres questions, elles me laissent leurs cartes de visite respective en me disant qu’elles sont à ma disposition pour toutes questions complémentaires. Béatrice conclu en me disant que l’infirmière sera là ce soir un peu avant 19H00.
Je passe le reste de l’après-midi à travailler mes cours à la maison. Je prends un thé à 17H00 et ne vois pas le temps passé lorsque l’on sonne à ma porte à 18H30. C’est un peu tôt pour être l’infirmière des laboratoires Hartmann. Lorsque j’ouvre la porte, je découvre sur le palier Emilie, une fille de ma promo avec laquelle je travaille de temps en temps mes travaux dirigés. Je suis un peu surprise de la voir, nous n’avions pas rendez-vous. Elle me demande si elle ne me dérange pas, je réponds que non machinalement en la faisant entrée. Je réalise quand même la proximité avec mon rendez-vous de 19H00 et je préviens Emilie que je n’ai pas beaucoup de temps à lui consacrer car j’ai rendez-vous à 19H00. Emilie me sourit et m’explique que c’est avec elle  que j’ai rendez-vous. Je ne comprends pas immédiatement le sens de sa phrase mais elle poursuit en m’indiquant qu’elle travaille pour les laboratoires Hartmann pendant ses études car elle a été pré-embauchée en attendant son diplôme en fin d’année. C’est une pratique courante devant la pénurie d’infirmière, j’ai moi-même été sollicitée par des hôpitaux et des cliniques mais sans donner suites pour l’instant.

Elle m’explique qu’elle est venue volontairement en avance pour ce premier jour de test. Le doute n’est plus permis, c’est Emilie qui est missionnée par le laboratoire pour me mettre mes couches. Je dois tirer une tête de 3 mètres de long car Emilie, assise dans le canapé à côté de moi, me pose sa main sur l’avant-bras et me dis que cela se passera très bien et qu’elle est tenue par une stricte confidentialité professionnelle. J’ai du mal à réaliser d’être mise en couche par une collègue de promo.

Pour dédramatiser la situation Emilie m’explique qu’elle travaille depuis l’année dernière pour le laboratoire dans la division produit d’incontinence et qu’elle n’en est pas à son premier test y compris avec, comme moi, des élèves infirmières. Comme je n’en ai  jamais entendu parler à l’école, cela me rassure effectivement sur la confidentialité de ces tests sans pour autant enlever ma gêne. Emilie regarde sa montre et m’indique qu’il est temps de commencer. Elle me demande d’aller me mettre en pyjama ou en chemise de nuit pour qu’elle puisse mettre ma couche à 19H00 précise. Elle me demande ensuite où est la salle de bain pour aller se laver les mains. A contrecœur je gagne ma chambre pour aller me déshabiller et me mettre en pyjama. Quelques minutes plus tard Emilie toque à ma porte pour savoir si je suis prête. Je réponds par l’affirmative et elle entre dans ma chambre avec son sac qu’elle pose sur la chaise à côté du lit. Elle l’ouvre et en sort une boîte de gants jetables, une couche comme celle essayée ce matin, un pot de talc. Elle enfile des gants de latex et me demande de m’allonger sur le lit. Une fois allongée, elle retire le bas de mon pyjama, puis dépliant la couche, elle la glisse sous mes fesses. Elle prend ensuite le pot de talc et en saupoudre sur mon pubis avant de refermer la couche et fixer les adhésifs. La manœuvre a été rapide, les gestes d’Emilie étant précis, fruit d’une habitude certaine. On sent bien que ce sont des gestes maîtrisés. C’est lorsqu’elle renfile mon pantalon de pyjama que je réalise que la couche est épaisse car il passe juste. Je me relève du lit maladroitement pas habituée à porter une couche pendant qu’Emilie enlève ses gants et range ses affaires dans son sac.

 Elle regagne le salon et je la suis dans le bruit léger mais perceptible du plastique froissé de ma couche. Je m’assoie dans le fauteuil en face du canapé où s’est assise Emilie qui me demande mes impressions. Je lui réponds que c’est assez déconcertant comme sensation et assez gênant en ce qui concerne la mobilité. Emilie acquiesce en me rappelant que c'est une couche nuit que l’on ne porte pas par définition en journée. Elle me tend maintenant une gélule. Il s’agit du sédatif évoqué par Béatrice tout à l’heure. Emilie me demande de l’avaler tout de suite en me précisant que l’effet est différé et que la sensation de fatigue n’interviendra que vers 10H00, me permettant d’avoir du temps pour moi en soirée. Ceci fait, Emilie remplit une fiche de suivi dans un carnet qu’elle a sorti de son sac puis range celui-ci.

Elle se lève en me disant que son travail est achevé pour ce soir et qu’elle reviendra demain matin à 7H00 pour me retirer la couche. Je suis quelque part soulagée de la voir partir, peu à l’aise d’être en sa présence avec cette couche sur mes fesses dont la forme est bien visible sous mon pantalon de pyjama. Lorsque je referme la porte je prends conscience qu’un mois ainsi cela risque d’être long. Un coup de fil me tire de mes pensées. Il s’agit de Laure, une amie de promo, elle aussi, qui m’appelle en me proposant d’aller au cinéma.  L’idée d’ordinaire m’aurait séduite mais pas dans les circonstances présentes. Je décline donc la proposition en me disant que je n’avais pas forcément prise en compte cet aspect d’être ainsi bloquée à la maison à partir de 19H00 le soir, me voyant mal sortir avec une couche à l’extérieur. Je dîne rapidement avant de regarder la télé. A la moitié du film, je commence à avoir sérieusement sommeil et je réalise que le somnifère doit faire son effet. Je coupe la télé et décide de me coucher alors qu’une envie de pipi se fait présente. Je décide de me retenir, préférant faire pendant la nuit sans m’en rendre compte.  Je règle mon réveil pour 6H45, histoire d’être réveillée quand Emilie sonnera à ma porte. Ce faisant je me couche et j’éteins la lumière.

Lorsque le réveil sonne le lendemain matin, j’ai un peu de mal à émerger. En tendant le bras pour éteindre le réveil placé sur ma table de chevet, je me rappelle porter une couche que je ressens bien entre mes jambes. Une légère humidité au contact de ma peau ne laisse pas de doute sur le fait que j’ai fait pipi dans ma couche durant mon sommeil. La sensation est étrange, la couche est moins serrée que la veille « victime » des mouvements de la nuit et plus lourde du fait du pipi absorbé assurément. Je prends quelques minutes pour émerger réellement quand déjà on sonne à ma porte. Je vais ouvrir à Emilie, bien réveillée elle, qui me suis pour un retour dans ma chambre. Elle me demande de m’allonger sur le lit et déjà, m’enlève le bas de pyjama découvrant ma couche. Elle prend dans son sac un appareil photo et prends ma couche en photo avant de reposer l’appareil. Elle me demande ensuite comment c’est passé cette première nuit. Je lui réponds que je me suis endormie comme une masse mais en ayant déjà envie de faire pipi et que je venais juste de me réveiller avec la couche mouillée. Emilie sort de son sac un paquet de lingette, des gants et une boite, type Tupperware, qu’elle m’explique destinée à recevoir ma couche pour que celle-ci soit ensuite analysée en laboratoire. Elle enfile les gants puis détache ma couche et me l’enlève pour la mettre dans la boîte. Ceci fait elle prend une lingette et me nettoie l’entrejambe avant de me remettre mon bas de pyjama. J’apprécie sa rapidité et sa sobriété pour ne pas prolonger le moment de honte d’être ainsi nu devant une fille de ma promo. Son travail effectué, Emilie range ses affaires et je la raccompagne jusqu’à la porte. Elle me dit à tout à l’heure car nous devons nous croiser en cours aujourd’hui avant qu’elle ne revienne à la maison ce soir.


mardi 2 août 2011

Etudiante en couches (Première partie)

Je m’appelle Isabelle, j’ai 21 ans et je suis étudiante en école d’infirmière à Lyon.  Cherchant un petit boulot pour financer mes loisirs et ne voulant pas compromettre mes études par un job trop dévoreur de temps, je me renseigne auprès du secrétariat de mon école sur les possibilités qui me sont offertes. La secrétaire, à laquelle je m’adresse m’indique qu’un certains nombres de laboratoires font des offres de services, notamment pour des tests de nouveaux produits, ou de nouveaux médicaments.  Cela semble correspondre à mes attentes et je lui demande de m’inscrire sur la liste qu’elle tient à jour des étudiantes infirmières intéressées par ces jobs.
Deux semaines s’écoulent lorsque je reçois un appel téléphonique sur mon portable.  Il s’agit d’une responsable des laboratoires Hartmann qui m’indique avoir eu mes coordonnées par l’école. Elle me demande si  je suis toujours intéressée par des tests produits, je réponds par l’affirmative. J’ai dans l’idée de lui demander quels produits je vais être amenée à tester mais déjà elle enchaîne en me proposant un rendez-vous. Etonnamment, elle me propose de se retrouver à mon appartement, alors que j’imaginais devoir me rendre dans leurs locaux mais finalement, ne disposant pas de voiture, cela m’arrange. Rendez-vous est pris pour le Mercredi après-midi suivant, n’ayant pas cours à ce moment-là.
A 14H00 précise, on sonne à ma porte. J’ouvre à deux jeunes femmes qui se présentent comme représentes du laboratoire Hartmann et venant de la part de Madame Sudre que j’ai eu au téléphone. La première porte une sacoche en bandoulière, la seconde tire une valise assez volumineuse. Je les fais entrer dans ma pièce à vivre,  salon avec cuisine à l’américaine. Comme il s’agit d’un vrai deux pièces, je dispose également d’une chambre séparée ce qui est un luxe pour une étudiante de nos jours, merci mes parents ! Je leur indique le canapé où elles s’assoient pendant que je prendre place dans le fauteuil opposé. Les deux jeunes femmes se présentent par leurs prénoms de façon très décontractées. Il s’agit de Béatrice et Sylvie. Cette dernière sort un ordinateur portable de sa sacoche et l’ouvre en le posant sur la table basse.  Sylvie me propose le tutoiement, m’indiquant que Béatrice et elle sont infirmières comme moi. J’accepte et elle enchaîne en me demandant si Madame Sudre m’a indiqué quel produit dans leur gamme je suis sensée testé. A ma réponse négative, les deux femmes se regardent et sourient. Sylvie me dit que c’est assez classique lorsqu’il s’agit des produits de la gamme incontinence, le siège du laboratoire restant volontiers évasif. En fait il s’agit de tester des couches adultes me précise-t-elle. Je suis un peu décontenancée par cette annonce. Sylvie me précise qu’il s’agit de tests de nuit à mon domicile, avec très peu de contraintes horaires et largement rémunérés. Je n’imaginais pas tester de tels produits mais réfléchissant rapidement j’analyse que je vais avoir sans doute le ratio souhaité à savoir un job rémunérateur mais peu dévoreur de temps. J’accepte donc le principe en m’interrogeant cependant sur le choix d’une élève infirmière pour tester des produits plus largement utilisés par les seniors. Béatrice intervient alors pour m’expliquer qu’il s’agit d’une nouvelle gamme dédiée aux femmes actives dans des moments particuliers comme le retour de couches notamment. Sylvie poursuit en m’indiquant que ces tests dureront un mois dans un premier temps, susceptibles d’être prolongés par la suite. La rémunération est effectivement attractive et enlève mes derniers doutes. Sylvie, sur la base des informations confiées par l’école a rédigé un contrat qu’elle me fait signer en double exemplaires. Puis elle sort de sa sacoche un deuxième document comprenant le protocole du test. Naïvement j’imaginais qu’elles allaient me laisser des échantillons que je devrais porter la nuit avant de répondre à un questionnaire sur le produit, en fait pas du tout.