Mon but, écrire des histoires sur les couches les plus qualitatives possibles.

Le principe du blog, la première partie de chaque histoire peut être lue gratuitement (voir dans les historiques), la seconde partie est payante (cliquer dans les liens histoires ci-contre).



Bonne lecture,



Etienne



lundi 8 août 2011

Trahison intime (première partie)

Je m’appelle Ludivine, J’ai 22 ans, j’ai passé l’année dernière un concours pour rentrer dans l’armée et j’appartiens depuis au 22ème régiment d’infanterie de Lyon. Petite brune d’1 mètre 60, j’ai le grade de caporal et je travaille comme secrétaire dans la cellule achats du régiment.  Je ne suis pas rentrée dans l’armée par vocation comme certains mais plus pour la sécurité de l’emploi que cela procure encore. Les débuts, et notamment les classes, n’ont pas été évidents mais depuis que je suis affectée à mon poste je n’ai pas à me plaindre. J’ai également la chance d’être dans un régiment dit de services et donc largement féminisé ce qui a rendu mon intégration plus facile je pense que dans d’autres régiments.
Mais aujourd’hui, je mets l’armée entre parenthèses car je profite de mes premières permissions pour partir, en ce début de printemps, faire un stage d’escalade d’une semaine  dans les calanques de Sormiou près de Marseille. J’ai retenu une semaine à l’UCPA, organisme réputé pour le sport et les rencontres car étant célibataire, rien n’interdit de joindre l’utile à l’agréable.
Mes affaires ont prêtes depuis hier car je pars très tôt ce matin pour prendre mon train à la gare de la Part Dieu. Je termine mon petit déjeuner, vérifie une dernière fois que je n’ai rien oublié et prends mon sac à dos. Il est 5H30, il est temps de partir pour ne pas rater mon train de 6H20. Je referme la porte de mon appartement et prend l’ascenseur. Arrivée au rendez de chaussé la porte s’ouvre. Etonnamment l’éclairage du hall de l’immeuble ne se met pas en marche automatiquement mais cela lui arrive de dysfonctionner. Je me dis qu’il sera bien réparé à mon retour lorsque brusquement des mains me saisissent et avant que je n’aie pu faire quoi que soit un chiffon est appliqué sur mon visage.  En quelques instants c’est le trou noir.
Lorsque je reviens à moi je suis assise sur une chaise, les mains menottées dans le dos et attachées à la chaise dans une large pièce aveugle avec une table au centre. Devant moi, le mur est recouvert d’une large glace. J’ai m’impression de me retrouver dans une salle d’interrogatoire de la série américaine NCIS.  La pièce est éclairée et me tournant sur ma gauche, j’aperçois une porte. Je suis maintenant bien réveillée et me souviens de mon agression dans le hall de mon immeuble. Les pensées se bousculent dans ma tête et je me demande bien ce que je peux faire ici. La pensée la plus rassurante serait qu’il s’agit d’une mise à l’épreuve de la police militaire mais ne travaillant pas dans un domaine sensible, ils n’ont pas vraiment de raison de tester mes réactions en cas de tentative de m’extorquer des renseignements militaires. Du coup, je me demande si mon enlèvement n’est pas le fait de terroristes qui voudrait avoir des renseignements sur le régiment dans lequel je travaille car il dispose d’une armurerie très importante. Bref mes premières idées tournent autour de mon métier.

Au bout d’un temps difficile à déterminer mais très long à mes yeux, la porte de la pièce s’ouvre laissant le passage à 3 femmes en blouses blanches. L’une d’elle s’approche de moi et m’observe en silence. Les deux autres sont restées devant la porte qu’elles referment. La femme qui s’est avancée vers moi, va chercher une chaise dans l’angle opposé de la pièce et viens d’asseoir devant la table, en face de moi. Elle me détaille sans un mot, au moment où l’une des deux femmes restées à la porte s’avance à son tour et tend un dossier à la femme assise en face de moi. Comme dans un film celle-ci l’ouvre sur la table et commence à en détaillé le contenu. Sans me regarder elle commence à lire le premier document : « Ludivine Saulnier, 22 ans, habitant à Lyon, célibataire, caporal dans l’armée de terre, part en vacances à l’UCPA pour un stage d’escalade ». A ces mots je comprends que cette femme dispose de nombreux renseignements sur moi car le reste du dossier semble particulièrement épais et elle n’a lu manifestement que les premières informations qu’il contient. Elle relève la tête vers moi et ajoute : « partait pour un stage d’escalade UCPA ».
Sans se présenter, elle m’indique qu’il va y avoir un petit changement dans mon programme de vacances. Je commence à protester vigoureusement, demander des explications et exiger d’être détachée quand l’une des deux femmes restée à la porte passe dans mon dos et m’applique un large morceau de sparadrap sur la bouche coupant court à mes protestations. Imperturbable la femme assise en face de moi m’explique que quelqu’un dans mon entourage a jugé nécessaire de changer le programme de mes vacances. Comme si elle devinait mes pensées, elle poursuit en m’expliquant que l’UCPA avait été prévenu que j’avais eu un empêchement de dernière minute et que l’on se s’inquièterait donc pas de mon absence. Pour ce qui est de mon téléphone portable, il a été coupé, renvoyant à ma messagerie. Elle termine en se disant prête à répondre à mes questions à partir du moment où je ne crie ni ne proteste comme j’ai commencé à le faire tout à l’heure. Je fais un oui de la tête et le sparadrap est enlevé, libérant ma bouche.
Je demande immédiatement où je suis et qui a bien pu demander à faire changer mes vacances. La femme me répond que je suis dans un établissement qui s’appelle « les Cèdres » appartenant à une société de divertissement pour adultes qui s’appelle « Game ». Pour ce qui est de savoir qui m’a fait envoyer ici, la réponse est confidentielle me dit-elle. La préservation de l’anonymat des clients de « Game » est garantie. La femme me précise que tout l’enjeu pour moi va être de tenter de découvrir la personne qui m’a envoyé aux Cèdres d’ici à la fin de mon séjour. Les réponses apportées me laissent avec encore plus de questions. La première qui me vient alors à l’esprit est de demandé en quoi consiste justement ce séjour et les divertissements pour adultes de la société « Game ». La femme me sourit et note que la question est pertinente. Elle m’invite à la suivre pour que je puisse me faire une idée. Déjà les deux femmes restées en retrait m’encadrent. L’une d’elle détache un de mes poignets pour libérer les menottes des barreaux de la chaise mais referment à nouveau celles-ci sur mon poignet, maintenant mes bras attachés dans le dos. Je suis levée et escortée des deux femmes, je suis celle qui semble être la chef  dans un long couloir blanc. Il y a de nombreuses portes de part et d’autre du couloir qui fait plusieurs coudes, mais sans aucune fenêtre, nous devons être en sous-sol. Finalement nous arrivons devant une porte sur laquelle figure juste un numéro, le 42. Nous entrons dans une vaste pièce plongée dans une quasi obscurité. Plusieurs chaises sont placées au centre de la pièce dont le mur du fond et les murs latéraux sont masqués par des rideaux. On me fait asseoir sur l’une des chaises et on me remet un sparadrap pour me bâillonner à nouveau. Les trois femmes s’assoient derrière moi et celle que je surnomme la chef me glisse à l’oreille que pour goûter au spectacle mes yeux suffiront. Le faible éclairage de la pièce s’éteints, j’ai l’impression d’être au cinéma. Le rideau s’ouvre et le spectacle me laisse sans voix.
Ce n’est pas un écran de cinéma mais une vitre qui apparaît derrière le rideau. Nous avons ainsi une vision directe sur la pièce qui jouxte la nôtre. Il s’agit d’une vaste pièce d’une trentaine de m2 environ, entièrement décorée comme une chambre d’enfant. La seule différence troublante c’est que tous les meubles sont à taille adulte. D’ailleurs, au fond de la pièce une femme en blouse blanche, comme celles présentes dans la pièce, assise sur un canapé rose est en train de donner le biberon à une femme allongée sur ces genou. Celle-ci est vêtue comme un bébé avec une grenouillère de couleur jaune pâle. Je ne vois sa tête que de profil mais elle semble être âgée d’une petite quarantaine d’année ce qui rend la scène encore plus incongrue. Outre le canapé, la pièce dispose d’un parc avec des jouets, d’une large armoire, d’un lit à barreau ainsi que d’une large table à langée surplombée par des étagères garnies de couches elles aussi de taille adulte.

Déjà le rideau se referme au même moment ou celui sur le mur à ma droite s’ouvre. Une pièce très semblable à la première apparaît mais dans des tons à dominante bleu, la précédente étant rose. Ici point de femme en blouse blanche mais un homme, lui aussi habillé d’une grenouillère de couleur bleu ciel en train de dormir dans le lit à barreaux avec une sucette dans la bouche. Difficile là aussi de lui donner un âge ainsi accoutré mais il doit être dans la trentaine. Le rideau se referme lui aussi et c’est le rideau du mur de gauche qui s’ouvre à son tour. Je me retourne pour voir une troisième pièce, dans la même ligne que les deux précédentes, de couleur majoritairement rose. Dans cette troisième pièce, une femme en blouse blanche est en train de changer la couche d’une jeune femme, elle aussi en grenouillère, allongée sur la table à langer. Elles sont de profil par rapport à la vitre qui nous sépare de leur pièce ce qui nous permet de bien les voir. Même si la tenue doit rajeunir cette jeune femme, je lui donne mon âge environ. Elle aussi a une sucette dans la bouche. Elle se laisse faire pendant que la femme en blouse blanche déboutonne sa grenouillère au niveau des fesses et enlève les jambes de celle-ci découvrant une grosse couche blanche. Un système de micro et haut-parleurs doit nous relier à cette pièce car j’entends maintenant distinctement la femme en blouse blanche parler à son « bébé ». Le terme bébé est approprié car la femme en blouse parle à la jeune femme comme à un bébé, commentant ses gestes et félicitant son « bébé » pour le beau pipi fait dans sa couche. Le rideau se ferme sur la fin du lange de la jeune femme.
A suivre…

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