Mon but, écrire des histoires sur les couches les plus qualitatives possibles.

Le principe du blog, la première partie de chaque histoire peut être lue gratuitement (voir dans les historiques), la seconde partie est payante (cliquer dans les liens histoires ci-contre).



Bonne lecture,



Etienne



mardi 2 août 2011

Etudiante en couches (Première partie)

Je m’appelle Isabelle, j’ai 21 ans et je suis étudiante en école d’infirmière à Lyon.  Cherchant un petit boulot pour financer mes loisirs et ne voulant pas compromettre mes études par un job trop dévoreur de temps, je me renseigne auprès du secrétariat de mon école sur les possibilités qui me sont offertes. La secrétaire, à laquelle je m’adresse m’indique qu’un certains nombres de laboratoires font des offres de services, notamment pour des tests de nouveaux produits, ou de nouveaux médicaments.  Cela semble correspondre à mes attentes et je lui demande de m’inscrire sur la liste qu’elle tient à jour des étudiantes infirmières intéressées par ces jobs.
Deux semaines s’écoulent lorsque je reçois un appel téléphonique sur mon portable.  Il s’agit d’une responsable des laboratoires Hartmann qui m’indique avoir eu mes coordonnées par l’école. Elle me demande si  je suis toujours intéressée par des tests produits, je réponds par l’affirmative. J’ai dans l’idée de lui demander quels produits je vais être amenée à tester mais déjà elle enchaîne en me proposant un rendez-vous. Etonnamment, elle me propose de se retrouver à mon appartement, alors que j’imaginais devoir me rendre dans leurs locaux mais finalement, ne disposant pas de voiture, cela m’arrange. Rendez-vous est pris pour le Mercredi après-midi suivant, n’ayant pas cours à ce moment-là.
A 14H00 précise, on sonne à ma porte. J’ouvre à deux jeunes femmes qui se présentent comme représentes du laboratoire Hartmann et venant de la part de Madame Sudre que j’ai eu au téléphone. La première porte une sacoche en bandoulière, la seconde tire une valise assez volumineuse. Je les fais entrer dans ma pièce à vivre,  salon avec cuisine à l’américaine. Comme il s’agit d’un vrai deux pièces, je dispose également d’une chambre séparée ce qui est un luxe pour une étudiante de nos jours, merci mes parents ! Je leur indique le canapé où elles s’assoient pendant que je prendre place dans le fauteuil opposé. Les deux jeunes femmes se présentent par leurs prénoms de façon très décontractées. Il s’agit de Béatrice et Sylvie. Cette dernière sort un ordinateur portable de sa sacoche et l’ouvre en le posant sur la table basse.  Sylvie me propose le tutoiement, m’indiquant que Béatrice et elle sont infirmières comme moi. J’accepte et elle enchaîne en me demandant si Madame Sudre m’a indiqué quel produit dans leur gamme je suis sensée testé. A ma réponse négative, les deux femmes se regardent et sourient. Sylvie me dit que c’est assez classique lorsqu’il s’agit des produits de la gamme incontinence, le siège du laboratoire restant volontiers évasif. En fait il s’agit de tester des couches adultes me précise-t-elle. Je suis un peu décontenancée par cette annonce. Sylvie me précise qu’il s’agit de tests de nuit à mon domicile, avec très peu de contraintes horaires et largement rémunérés. Je n’imaginais pas tester de tels produits mais réfléchissant rapidement j’analyse que je vais avoir sans doute le ratio souhaité à savoir un job rémunérateur mais peu dévoreur de temps. J’accepte donc le principe en m’interrogeant cependant sur le choix d’une élève infirmière pour tester des produits plus largement utilisés par les seniors. Béatrice intervient alors pour m’expliquer qu’il s’agit d’une nouvelle gamme dédiée aux femmes actives dans des moments particuliers comme le retour de couches notamment. Sylvie poursuit en m’indiquant que ces tests dureront un mois dans un premier temps, susceptibles d’être prolongés par la suite. La rémunération est effectivement attractive et enlève mes derniers doutes. Sylvie, sur la base des informations confiées par l’école a rédigé un contrat qu’elle me fait signer en double exemplaires. Puis elle sort de sa sacoche un deuxième document comprenant le protocole du test. Naïvement j’imaginais qu’elles allaient me laisser des échantillons que je devrais porter la nuit avant de répondre à un questionnaire sur le produit, en fait pas du tout. 

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