Mon but, écrire des histoires sur les couches les plus qualitatives possibles.

Le principe du blog, la première partie de chaque histoire peut être lue gratuitement (voir dans les historiques), la seconde partie est payante (cliquer dans les liens histoires ci-contre).



Bonne lecture,



Etienne



mercredi 3 août 2011

Etudiante en couches (Suite)


Le protocole de test est beaucoup plus sophistiqué que cela. Béatrice, en charge de cette gamme m’indique qu’elle va prendre mes mensurations et qu’elle va déterminer la taille de couche que je vais porter. Elle se munie d’un mettre ruban et me demande de me mettre debout afin de prendre les mesures que Sylvie va rentrer dans son ordinateur. Elle me demande d’ôter mon pantalon pour que les mesures soient justes. Je m’exécute et me retrouve en culotte pendant que Béatrice mesure mon tour de taille, mon tour de hanches, de cuisses etc… Ceci fait, Béatrice m’indique qu’elle a amené différentes tailles des nouvelles couches qu’elle doit tester pour choisir celle qui sera le plus adaptée à ma morphologie. Elle me demande si on peut passer dans ma chambre pour les essayer. Je réponds par l’affirmative. Je précède Béatrice et Sylvie que je conduis vers ma chambre.

 Béatrice pose sa large valise au pied de mon lit et l’ouvre, découvrant une grande quantité de couches bien rangées. Je ne suis pas experte en couches, même si j’en ai souvent vues lors de mes stages en hôpitaux pendant mes deux premières années d’école. Béatrice prend une couche et me la montre. Il s’agit d’un modèle entièrement blanc sans marques, ni motifs. Ce modèle me parait relativement épais par rapport aux changes que je vois souvent alignés pliés sur les dessertes dans les hôpitaux. J’en fais la remarque à Béatrice qui m’indique que c’est voulu. Comme il s’agit de couches de nuit, la finesse et la discrétion ne sont pas des critères discriminant, au contraire m’explique-t-elle, on a fait des couches volontairement épaisses qui ont un côté rassurant pour les utilisatrices occasionnelles de ce type de produit. Elle utilise le terme couche alors que je pensais que l’on parlait plus de changes, ou de protections. Sylvie m’explique effectivement que ces appellations sont destinées à rendre plus acceptable socialement ces produits mais que dans le milieu des labos on parlait plus simplement de couches même si cela a une connotation plus infantile.

Par rapport à mes mensurations, Béatrice a fait une sélection de trois couches différentes et se propose maintenant de les essayer. Je les aurais bien mises seules mais les deux femmes ne semblent pas vouloir quitter ma chambre. Béatrice me demande de m’allonger sur le lit ce que je fais, toujours en petite culotte. Elle me demande de lever les fesses et glisse une première couche. Elle ajuste sa position avant de la rabattre sur mon ventre et d’en fixer les adhésifs. La couche est assez épaisse effectivement, la sensation est particulière même si j’ai gardé ma culotte en dessous. Les deux femmes observent la couche, me demande de me relever et de faire quelques pas dans le couloir pour vérifier l’ajustement de la couche. Béatrice me demande de me rallonger sur le lit, enlève cette première couche puis en teste deux autres de tailles et de formes légèrement différentes. C’est la deuxième qui semble retenir leur adhésion et Sylvie note la référence du modèle dans son ordinateur resté sur la table du salon. Les tests effectués, je renfile mon pantalon et nous regagnons le salon. Béatrice me demande quand je suis prête à commencer le test. Je lui réponds que je suis disponible immédiatement. Parfait me fait-elle, voilà comment le protocole va se dérouler.

A partir de ce soir donc et pour un mois consécutif, je vais porter une couche chaque nuit. Pour la validité du test, une infirmière du laboratoire passera chaque soir me mettre ma couche et chaque matin me l’enlever et la récupérer pour analyse. Je suis particulièrement surprise par cette information imaginant être tout à fait capable de mettre cette couche moi-même. Béatrice enchaîne en m’indiquant que le test s’effectuant sur 12 heures, je serai mise en couche à 19H00 précise chaque soir et la couche enlevée le lendemain matin à 7H00. Je commence seulement à réaliser ce que ce test implique, j’ai une multitude de questions qui me viennent du coup à l’esprit comme le fait de savoir si je vais devoir  « utiliser » ces couches et « comment ». Béatrice m’indique que l’infirmière me donnera chaque soir un sédatif léger qui m’empêchera d’être réveillée la nuit en cas d’envie pressante et permettra du coup de simuler parfaitement une incontinence nocturne. Charmante perspective, je vais donc mouiller ma couche sans même m’en rendre compte.

Mon enthousiasme du début est un peu relativisé par ses propos mais je me raccroche à ce que ce test va me rapporter pour positiver la situation. Béatrice et Sylvie me demandent maintenant si j’ai d’autres questions, elles me laissent leurs cartes de visite respective en me disant qu’elles sont à ma disposition pour toutes questions complémentaires. Béatrice conclu en me disant que l’infirmière sera là ce soir un peu avant 19H00.
Je passe le reste de l’après-midi à travailler mes cours à la maison. Je prends un thé à 17H00 et ne vois pas le temps passé lorsque l’on sonne à ma porte à 18H30. C’est un peu tôt pour être l’infirmière des laboratoires Hartmann. Lorsque j’ouvre la porte, je découvre sur le palier Emilie, une fille de ma promo avec laquelle je travaille de temps en temps mes travaux dirigés. Je suis un peu surprise de la voir, nous n’avions pas rendez-vous. Elle me demande si elle ne me dérange pas, je réponds que non machinalement en la faisant entrée. Je réalise quand même la proximité avec mon rendez-vous de 19H00 et je préviens Emilie que je n’ai pas beaucoup de temps à lui consacrer car j’ai rendez-vous à 19H00. Emilie me sourit et m’explique que c’est avec elle  que j’ai rendez-vous. Je ne comprends pas immédiatement le sens de sa phrase mais elle poursuit en m’indiquant qu’elle travaille pour les laboratoires Hartmann pendant ses études car elle a été pré-embauchée en attendant son diplôme en fin d’année. C’est une pratique courante devant la pénurie d’infirmière, j’ai moi-même été sollicitée par des hôpitaux et des cliniques mais sans donner suites pour l’instant.

Elle m’explique qu’elle est venue volontairement en avance pour ce premier jour de test. Le doute n’est plus permis, c’est Emilie qui est missionnée par le laboratoire pour me mettre mes couches. Je dois tirer une tête de 3 mètres de long car Emilie, assise dans le canapé à côté de moi, me pose sa main sur l’avant-bras et me dis que cela se passera très bien et qu’elle est tenue par une stricte confidentialité professionnelle. J’ai du mal à réaliser d’être mise en couche par une collègue de promo.

Pour dédramatiser la situation Emilie m’explique qu’elle travaille depuis l’année dernière pour le laboratoire dans la division produit d’incontinence et qu’elle n’en est pas à son premier test y compris avec, comme moi, des élèves infirmières. Comme je n’en ai  jamais entendu parler à l’école, cela me rassure effectivement sur la confidentialité de ces tests sans pour autant enlever ma gêne. Emilie regarde sa montre et m’indique qu’il est temps de commencer. Elle me demande d’aller me mettre en pyjama ou en chemise de nuit pour qu’elle puisse mettre ma couche à 19H00 précise. Elle me demande ensuite où est la salle de bain pour aller se laver les mains. A contrecœur je gagne ma chambre pour aller me déshabiller et me mettre en pyjama. Quelques minutes plus tard Emilie toque à ma porte pour savoir si je suis prête. Je réponds par l’affirmative et elle entre dans ma chambre avec son sac qu’elle pose sur la chaise à côté du lit. Elle l’ouvre et en sort une boîte de gants jetables, une couche comme celle essayée ce matin, un pot de talc. Elle enfile des gants de latex et me demande de m’allonger sur le lit. Une fois allongée, elle retire le bas de mon pyjama, puis dépliant la couche, elle la glisse sous mes fesses. Elle prend ensuite le pot de talc et en saupoudre sur mon pubis avant de refermer la couche et fixer les adhésifs. La manœuvre a été rapide, les gestes d’Emilie étant précis, fruit d’une habitude certaine. On sent bien que ce sont des gestes maîtrisés. C’est lorsqu’elle renfile mon pantalon de pyjama que je réalise que la couche est épaisse car il passe juste. Je me relève du lit maladroitement pas habituée à porter une couche pendant qu’Emilie enlève ses gants et range ses affaires dans son sac.

 Elle regagne le salon et je la suis dans le bruit léger mais perceptible du plastique froissé de ma couche. Je m’assoie dans le fauteuil en face du canapé où s’est assise Emilie qui me demande mes impressions. Je lui réponds que c’est assez déconcertant comme sensation et assez gênant en ce qui concerne la mobilité. Emilie acquiesce en me rappelant que c'est une couche nuit que l’on ne porte pas par définition en journée. Elle me tend maintenant une gélule. Il s’agit du sédatif évoqué par Béatrice tout à l’heure. Emilie me demande de l’avaler tout de suite en me précisant que l’effet est différé et que la sensation de fatigue n’interviendra que vers 10H00, me permettant d’avoir du temps pour moi en soirée. Ceci fait, Emilie remplit une fiche de suivi dans un carnet qu’elle a sorti de son sac puis range celui-ci.

Elle se lève en me disant que son travail est achevé pour ce soir et qu’elle reviendra demain matin à 7H00 pour me retirer la couche. Je suis quelque part soulagée de la voir partir, peu à l’aise d’être en sa présence avec cette couche sur mes fesses dont la forme est bien visible sous mon pantalon de pyjama. Lorsque je referme la porte je prends conscience qu’un mois ainsi cela risque d’être long. Un coup de fil me tire de mes pensées. Il s’agit de Laure, une amie de promo, elle aussi, qui m’appelle en me proposant d’aller au cinéma.  L’idée d’ordinaire m’aurait séduite mais pas dans les circonstances présentes. Je décline donc la proposition en me disant que je n’avais pas forcément prise en compte cet aspect d’être ainsi bloquée à la maison à partir de 19H00 le soir, me voyant mal sortir avec une couche à l’extérieur. Je dîne rapidement avant de regarder la télé. A la moitié du film, je commence à avoir sérieusement sommeil et je réalise que le somnifère doit faire son effet. Je coupe la télé et décide de me coucher alors qu’une envie de pipi se fait présente. Je décide de me retenir, préférant faire pendant la nuit sans m’en rendre compte.  Je règle mon réveil pour 6H45, histoire d’être réveillée quand Emilie sonnera à ma porte. Ce faisant je me couche et j’éteins la lumière.

Lorsque le réveil sonne le lendemain matin, j’ai un peu de mal à émerger. En tendant le bras pour éteindre le réveil placé sur ma table de chevet, je me rappelle porter une couche que je ressens bien entre mes jambes. Une légère humidité au contact de ma peau ne laisse pas de doute sur le fait que j’ai fait pipi dans ma couche durant mon sommeil. La sensation est étrange, la couche est moins serrée que la veille « victime » des mouvements de la nuit et plus lourde du fait du pipi absorbé assurément. Je prends quelques minutes pour émerger réellement quand déjà on sonne à ma porte. Je vais ouvrir à Emilie, bien réveillée elle, qui me suis pour un retour dans ma chambre. Elle me demande de m’allonger sur le lit et déjà, m’enlève le bas de pyjama découvrant ma couche. Elle prend dans son sac un appareil photo et prends ma couche en photo avant de reposer l’appareil. Elle me demande ensuite comment c’est passé cette première nuit. Je lui réponds que je me suis endormie comme une masse mais en ayant déjà envie de faire pipi et que je venais juste de me réveiller avec la couche mouillée. Emilie sort de son sac un paquet de lingette, des gants et une boite, type Tupperware, qu’elle m’explique destinée à recevoir ma couche pour que celle-ci soit ensuite analysée en laboratoire. Elle enfile les gants puis détache ma couche et me l’enlève pour la mettre dans la boîte. Ceci fait elle prend une lingette et me nettoie l’entrejambe avant de me remettre mon bas de pyjama. J’apprécie sa rapidité et sa sobriété pour ne pas prolonger le moment de honte d’être ainsi nu devant une fille de ma promo. Son travail effectué, Emilie range ses affaires et je la raccompagne jusqu’à la porte. Elle me dit à tout à l’heure car nous devons nous croiser en cours aujourd’hui avant qu’elle ne revienne à la maison ce soir.


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